– Stress hydrique structurel : L’Algérie est classée parmi les pays les plus exposés au stress hydrique, avec moins de 500 m³ d’eau douce par habitant/an, bien en dessous du seuil critique de 1 000 m³.

– Forte dépendance aux ressources conventionnelles : Les barrages et les nappes souterraines restent les principales sources d’approvisionnement, mais sont affectés par la variabilité climatique, la surexploitation et la pollution.

– Réponses stratégiques : L’État mise sur :
Le dessalement de l’eau de mer (objectif : 60 % de l’eau potable fournie par dessalement d’ici 2030).
La réutilisation des eaux usées traitées, encore marginale mais en développement.
La modernisation des réseaux hydrauliques pour réduire les pertes (actuellement autour de 30 à 40 %).

– L’Algérie est un grand producteur d’hydrocarbures (pétrole et gaz naturel), représentant plus de 90 % des exportations.

– La consommation intérieure d’énergie augmente rapidement, réduisant les capacités d’exportation.

– Les énergies renouvelables restent peu développées (moins de 2 % du mix énergétique), malgré un fort potentiel solaire estimé à plus de 3 000 heures de soleil/an.

– Le pays a adopté des plans de transition, avec l’objectif de produire 15 000 MW d’électricité renouvelable d’ici 2035, mais les investissements et la régulation doivent être renforcés.

– Pollution de l’eau et de l’air, érosion des sols, surexploitation des ressources naturelles, et dégradation de la biodiversité sont les défis majeurs.

– Les zones urbaines souffrent de gestion insuffisante des déchets et de la pression démographique.

– L’Algérie a lancé des plans de reboisement, de valorisation des déchets, et de lutte contre la désertification, mais leur mise en œuvre reste limitée par le manque de moyens et de coordination.