• L’Algérie compte près de 600 ouvrages de stockage, dont des barrages et des petites retenues d’eau, 13 systèmes de transfert des eaux, 25 stations de dessalement, systèmes d’épuration d’une capacité de traitement d’un (1) milliard m3/an, et près de 280 000 forages.
  • L’Algérie exploite annuellement près de 11,3 milliards m3 d’eau de différentes sources (eaux souterraines, barrages, forages, stations de dessalement, STEP), l’objectif étant d’atteindre, à l’horizon 2030, une capacité de stockage nationale des barrages de 12 mds m3.
  • 70% des eaux mobilisées dans le pays sont destinées à l’agriculture, et ce, en vue d’irriguer des superficies allant jusqu’à 1,5 millions d’hectares.
  • Le taux de remplissage des barrages, a atteint 29%, contre 32% en décembre 2022, dû à la faible pluviométrie enregistrée ces dernières années.
  • Les capacités de mobilisation d’eau des 81 barrages du pays passeront de 8,3 milliards de m3 actuellement, à près de neuf (9) milliards de m3 en 2024, grâce à la mise en service de cinq nouveaux barrages.
  • Pour remédier au stress hydrique, le secteur de l’Hydraulique fonde beaucoup d’espoir sur les stations de dessalement d’eau de mer, actuellement au nombre de 12 DEM et 13 monoblocs à travers le pays, dans l’attente de leur renforcement par d’autres, à l’avenir, dont la station de Corso (Boumerdes) attendue à la mise en service à la fin de juin 2023, en vue de la couverture de 60% des besoins de la population en eau potable à l’horizon 2030.
  • L’Algérie a lancé en même temps cinq (5) grands projets de dessalement de l’eau de mer pour une durée de réalisation ne dépassant pas 25 mois, et d’une capacité de 300 000 m3/jour chacune. Ces projets, lancés en 2022, sont implantés dans les wilayas de Tipaza (Fouka 2), Oran (Ras El Abiad), Béjaia (Toudja), Boumerdès (Cap Djinet) et El Tarf (Koudiet Eddraouch).
  • Actuellement, la gestion et l’exploitation de 12 stations de dessalement et 13 monoblocs réparties le long de la bande côtière, avec une capacité totale de dessalement avoisinant 2,2 millions de m3/jour, ce qui couvre environ 17% des besoins de l’eau potable à travers le pays. L’objectif est d’atteindre 42% dans la sécurisation de l’approvisionnement d’eau potable à travers le dessalement de l’eau de mer à l’horizon 2024, avec la livraison des cinq (5) stations de dessalement pour atteindre 60% en 2030.
  1. L’Algérie enregistre annuellement 325 000 tonnes de déchets spéciaux et dangereux, dont une importante partie est recyclable. Les déchets des batteries, des huiles usagées, des pneumatiques, et des appareils électroniques, figurent parmi les principaux déchets spéciaux et dangereux.

L’Algérie, enregistre :

* 65 000 tonnes/an de déchets de batteries utilisées, valorisées à 100 %.

* 249 000 tonnes/an de déchets pneumatiques, dont 4% sont valorisés, soit l’équivalent de 9 600 tonnes annuellement.

* Entre 30 000 et 40 000 tonnes/ an déchets médicaux

* 923 000 entreprises classées, dont 77 000 entreprises à caractère industriel et 900 établissements hospitaliers publics et privés, enregistrant dans leur ensemble des déchets spéciaux et dangereux.

  1. La gestion, le contrôle et l’élimination des déchets reposent sur les principes prévus par
  • la prévention et la réduction de la production et de la nocivité des déchets à la source ;
  • l’organisation du tri, de la collecte, du transport et du traitement des déchets ;
  • la valorisation des déchets par leur réemploi, leur recyclage et toute autre action visant à obtenir, à partir de ces déchets, des matériaux réutilisables ou de l’énergie ;
  • le traitement écologiquement rationnel des déchets ;
  • l’information et la sensibilisation des citoyens sur les risques présentés par les déchets et leur impact sur la santé et l’environnement, ainsi que les mesures prises pour prévenir, réduire ou compenser ces risques.

Le programme national de développement des énergies renouvelables

Capacité installée de 15 GW à l’horizon de 2035 (1 000 MW/an).

ENR conectées au 01 réseau électrique :

  • Capacité globale 15 000 MW : selon la disponibilité du potentiel en EnR et de la capacité absorption du réseau électrique
  • 1000 MW / an
  • Appel d’offres à investisseurs et appel d’offres aux enchères
  • Filière d’énergie renouvelable : PV, CSP, éolien, géothermique, biomasse

 

EnR hors réseau électrique et Autoconsommation :

  • Les actions engagées pour le développement de ce type de production EnR décentralisée : Développement de l’autoconsommation EnR en kits solaires individuels
  • Electrification des zones isolées.
  • Décarbonation des secteurs (l’agriculture, les ressources en Eau, l’industrie…);
  • Mise en place de mesures incitatives : Prix d’achat garantie du kWh, prime à l’investissement pour les kits EnR résidentiels
  • Adaptation de la règlementation actuelle pour la prise en charge des autres types d’EnR comme la valorisation énergétique des déchets

 

EnR pour développer la filière de l’H2 Vert pour les usages à la Transition Energétique

  • Production d’hydrogène
  • Production d’électricité à partir de l’hydrogène
  • Transport et Stockage de l’hydrogène
  • Etudes d’Injection d’hydrogène